Au sud du confluence des oueds Maatria et Harmoucha, à l’est de la route Teboursouk Maatria.

L’édifice à trifolium était présenté très prudemment comme église par son découvreur, le Dr. Louis Carton. Cette hypothèse a été reprise et confirmée sans preuve archéologique par ses successeurs Duval, Cintas 1976 et Giglio 2003, 161. La forme à trèfle est répandue aussi dans l’architecture domestique et funéraire. Le site 572 n’a pas fourni jusqu’à nos jours d’autres données utiles à son interprétation. La question ne pourra être résolue que par une fouille. L’édifice, orienté nord-est, conserve trois absides construites en opus vittatum renforcées aux angles par des chaînes d’angle enlevées après l’abandon de l’édifice. L’opus vittatum est de bonne qualité, en calcaire blanc et marron, typique de la zone, les joints entre les moellons de la face extérieure sont renforcés de larges rubans de mortier blanchâtre. La technique de construction est très précise: la base du mur extérieur de l’abside ouest est renforcée par une redan de fondation. L’abside latérale ouest est flanquée à l’extérieur d’un gros mur qui renferme un large angle arrondi à son intérieur. Il est bien possible qu’ici la construction ait continué en direction de la ferme sur laquelle elle est plus ou moins axée.

de Vos and Attoui 2013, 161.

Duval and Cintas 1976, 902, fig. 30a:

Lapeyre 1940, 188, fig. 6.