Oued ech-Chabeur ou Morra, thalweg qui descend de la dépression entre le Fedj Adoum et du djebel Bou Khoubza.
Le deuxième pont, à un seul arc, est protégé par un perré qui, à 150 m en amont, devait briser la force du courant devant les piliers du pont. Le perré est formé d’un pavement dallé dans la partie latérale nord de l’oued entre deux murs épais de 0,9-1,0 m en opus vittatum de moellons de grès jaune liés au mortier blanc. Le mortier des joints pleins bave et déborde sur les moellons. L’arête supérieure des moellons est en saillie par rapport à l’arête inférieure. De cette manière la surface du mur présente un profil discontinu,1 à zig-zag, un détail technique qu’on observe fréquemment dans les édifices du Haut et Moyen Empire dans l’Afrique du Nord. Le pavement est incliné vers l’axe de l’oued. Les dalles sont en calcaire gris, blanc et en lumachelle (fig. à p. 98), un calcaire fossilifère fréquemment disponible sur le djebel Alia2. L’eau cheminait entre les deux murs pour qu’elle n’exerce pas trop de pression sur le pont situé à 100 m en aval. Un mur épais à travers la partie latérale sud, lié à l’extrémité haute du mur du perré au centre du lit de l’oued ech-Chabeur forçait l’eau de couler par là.
[1] Rus Africum 2013, 69, mur de soutien de l’aqueduc site 099, DVD photographies 099-1.2.3.4; 93, torcularium site 205.
[2] Perthuisot 1979, 15.
Baklouti 2008, 162-63, fig. 17 a-b:
Carton 1897, 58:
Carton and Denis 1893, 157:
de Vos 2000, 30, fig. 88.
de Vos, Attoui and Battisti 2013, 23.
Our site saves small pieces of text information (cookies) on your device in order to deliver better content and for statistical purposes. You can disable the usage of cookies by changing the settings of your browser. By browsing our website without changing the browser settings you grant us permission to store that information on your device. I agree