Source Aїn an-Nouasr, champs labourés.
Citerne (basis villae d’une ferme?) à deux murs latéraux (59 m²), volume minimal de 120 m3, divisée en au moins deux camerae par un mur transversal d’une épaisseur de 0,59 m. Le mur de séparation est emboîté dans les parois latérales. Une partie de l’intérieur de la citerne a été vidée et elle a servi comme dépotoir des pierres enlevées des champs labourés. Le sommet de la voûte s’est effondré, l’extrados est conservé, en particulier au niveau du mur ouest sur une épaisseur totale de 1,07 m. Le mortier sur la face intérieure de la voûte a conservé les empreintes des roseaux qui étaient posés sur les cintres de façon à créer une surface rugueuse pour faciliter l’accrochage de l’enduit étanche; les roseaux étaient disposés parallèlement à la paroi longue (conservée sur une longueur de 6,9 m). Les empreintes des roseaux sont remplies, en fait, de l’enduit étanche de tuileau du revêtement intérieur de la citerne. Dans les murs en opus vittatum qui soutenaient la voûte des trous sont épargnés dans la texture. Ils sont surmontés par de petits «linteaux» constitués de dalles en calcaire de 0,66 m de long et 0,13 m de haut. Les trous sont destinés à loger les consoles du cintre de la voûte. Les camerae aux coins arrondis sont revêtues d’enduit étanche de tuileau. On ne connaît pas l’ampleur de la citerne dans les deux directions nord et sud. La citerne du site 64 est pourvue de trous similaires à ceux du site 1.
Le fragment de seuil jeté dans la citerne, photographié en août 1994, a disparu en janvier 1997 (peut-être estil couvert par l’amas de pierres jetées dans la citerne). La plinthe moulurée (probablement d’un cippe funéraire) et le seuil complet à deux gâches au centre de la feuillure intérieure destinée à loger les verrous verticaux (trouvés en 1999 dans l’amas de pierres taillées à l’ouest du hangar de l’époque coloniale) donnent à penser que la citerne était associée, probablement comme basis villae, à un bâtiment de production et/ou résidentiel avec des portes et des tombes (voir ci-dessous les inscriptions funéraires signalées par Carton et Poinssot à Henchir H’Rich). Des deux battants prévus dans la feuillure du seuil on n’ouvrait normalement que celui à gauche vu de l’intérieur. Une rainure oblique est creusée et usée à partir de la mortaise pour la crapaudine gauche vers le long côté intérieur de la feuillure.
Carton 1895, 241:
de Vos and Attoui 2013, 21.
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