Butte artificielle inculte, au pied sud du djebel Tounga auprès du lit d’un petit ruisseau et du puits moderne Bir Ben Hdid.
Le puits moderne muni de pompe électrique, a coupé la fondation solide et les murs en opus vittatum d’une structure antique qui appartenait à un établissement contenant une salle couverte de voûte à berceau (le mur court est du côté du ruisseau) et un réservoir d’eau à ciel ouvert carré. Les murs épais du réservoir sont construits en opus caementicium parementé d’opus vittatum à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur; les angles sont renforcés par des grands blocs équarris partiellement enlevés. Le bassin intérieur est pourvu d’angles arrondis et revêtu d’enduit hydraulique de tuileau. L’enduit a été compacté à coups de bâton horizontaux, qui petit à petit se font verticaux aux angles. Aussi le mortier des joints entre les pierres du caementicium et du vittatum contient un pourcentage de fragments et de poussière de tuileau. Le mur du côté du ruisseau, c.-à-d. au niveau le plus bas du terrain à l’endroit où le réservoir a été construit, a eu besoin d’un contrefort adossé tout au long de la façade extérieure. Le contrefort est similaire à celui des citernes des thermes de Numluli(s), avec la seule différence que celui de ce site 608 est à la même hauteur que le mur qu’il soutient. Des caroubes jeunes qui poussent entre le mur et le contrefort sont en train de le détruire définitivement. De ce dernier contrefort n’est conservé qu’une partie de la totalité de sa hauteur à l’extrémité nord du mur.
de Vos and Attoui 2013, 176.
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