Versant sud du djebel Guéttoussia. Point de confluence d’un impluvium naturel ‘quaternaire récent indifférencié’, formé par des reliefs calcaires ‘essentiellement de formes éocènes, peu consolidées’ (Perthuisot 1979, 19).
Une citerne monumentale, utilisée comme étable, se répartit en cinq nefs couvertes de trois séries juxtaposées (est-ouest) de dalles monolithiques longues de 2,60 m et soutenues d’architraves monolithiques disposés (nordsud) au sommet de quatre rangées de piliers. Les piliers sont composés de pierres de tailles variées dont cinq assisses sont visibles à partir du niveau du sol actuel. Une dalle de la partie sud du toit, la moins bien conservée et démolie par les riverains pour accéder à la citerne, conserve une saignée de taille, probablement une tentative pour enlever de la pierre. La citerne conserve au niveau du mur nord une chantepleure alimentée par une source située à quelques mètres au-dessous du grand aqueduc de Dougga, par le biais d’une conduite initialement en maçonnerie, puis en caniveaux monolithes (319) (Carton 1897). La citerne est renforcée par deux contreforts dans sa partie ouest. Le toit de la citerne, revêtu d’opus signinum, est composé d’un cailloutis en calcaire (0,30 m d’épaisseur), récupéré probablement du chantier de taille des monolithes. Il comporte quatre margelles en calcaire blanc, émergeant à peine de l’opus signinum, placées en porte-à-faux sur les dalles de la couverture. Les parois intérieures de la citerne conservent les deux couches de revêtement: la première dite de préparation caractérisée par des stries en chevrons, la seconde est un enduit de chaux et de tuileau étanche.
Carton 1897, 47-49, fig. 13-17:
de Vos and Attoui 2013, 97.
de Vos 2004, 24-5.
Il nostro sito salva piccoli pezzi di informazioni (cookie) sul dispositivo, al fine di fornire contenuti migliori e per scopi statistici. È possibile disattivare l'utilizzo di cookies modificando le impostazioni del tuo browser. Continuando la navigazione si acconsente all'utilizzo dei cookie. Accetto