Raide pente d’un éperon rocheux, 140 m au nord-ouest d’une source non-marquée sur la carte géographique. L’arrière de l’éperon parallèle au kef comprend la carrière de la pierre calcaire utilisée pour la construction de l’établissement. Les structures sont exposées à l’érosion naturelle due à l’inclinaison de la pente et à l’érosion anthropique provoquée par la proximité de la route.

La configuration unique et irrégulière de la structure est conditionnée par la géomorphologie de la pente. Les alignements des orthostates émergeants appartiennent à des murs non-orientés de la même manière. Le mur en opus vittatum au sommet d’orthostates assez rapprochés et de moellons de module relativement important a été mis au jour en 1997 par une fouille clandestine. Dans la partie inférieure de la propriété une citerne (8,1 x 4,3 m, surface intérieure 20,4 m²) a été construite à double paroi, aux angles internes arrondis et revêtue à l’intérieur d’enduit étanche de tuileau. L’imposte de la voûte a été préservée. Un morceau du pavement de tesselles blanches qui n’est pas loin de la citerne fait penser à un fond de bassin. L’emplacement de la structure qui donne sur le col entre les deux vallées Khalled et Arkou, suggère qu’il s’agit d’un poste de guet. L’absence d’éléments de pressoir est un argument ex silentio pour l’interprétation militaire, non-rurale de l’établissement.

de Vos and Attoui 2013, 28.