Toponyme

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Emplacement

36.42° N, 9.216° E, h. 578 m. Pente sud du kef Dougga. À 11.03 m à nord-est du bassin de captage (site 310).

Description

Le specus d’Aïn Hammam fait un angle de 120° pour passer sous le regard incorporé dans l’angle nordouest de la citerne. L’entrée du specus dans la citerne et le regard sont blanchis à la chaux et utilisés en tant que Mzara de Lella Mokhola. Le regard présente des cavités pour la descente.

La margelle du regard est de 3.05 m en dessus de la terre qui couvre le bas-fond du specus. La clef de voûte du specus à l’embouchure à l’intérieur du regard est de 1.15 m en dessus de la terre du bas-fond actuel.

Citations site

Baklouti 2008, 169-75.

Beschaouch 2000.

Carton 1897, 63:

"Après un assez long parcours souterrain, la conduite arrive aux grandes citernes de Dougga, situées en dehors de la ville, près de la porte de Bab-Roumia. […] L’aqueduc pénétrait dans les citernes par un de leurs angles postérieurs, en longeant le fond jusqu’à ce que, changeant brusquement [64] de direction et formant un angle droit, il s’engageait dans le tympan qui sépare la voûte en berceau de deux compartiments, pour arriver ainsi à leur partie antérieure. En ce point, le specus a 1m47 de hauteur et 0m45 de largeur. En dehors de l’utilité qu’avaient ces citernes en constituant à la ville une précieuse réserve en eau d’alimentation, elles jouaient, dans ce cas particulier, un autre rôle. Les eaux d’Aïn-el-Hammam sont sensiblement tièdes, et la profondeur de l’aqueduc, dans son parcours souterrain, n’est pas suffisante pour en empêcher l’échauffement par les rayons solaires. Séjournant dans le grand réservoir, aux parois épaisses, à demi enfoui dans le sol, le liquide devait y acquérir, après quelque temps, une fraîcheur qu’il était loin de posséder à son arrivée."

de Vos 2000, 32.

de Vos, Attoui and Battisti 2013, 55-6.

Bibliographie

Baklouti, H. (2008). «L'alimentation en eau de Dougga (Thugga). Sources, aqueducs et réservoirs publics». In: Africa 22, pp. 139-76. Bibtex
Beschaouch, A. (2000). «Epigraphie et ethnographie. D'une fête populaire de Dougga, en Tunisie, à la dédicace de l'aqueduc de Thugga, en Afrique romaine». In: Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres 144.4, pp. 1173-82. Bibtex
Carton, L. (1897). Essai sur les travaux hydrauliques des Romains en Tunisie. Tunis. Bibtex
de Vos, M. (2000). Rus Africum: Terra, Acqua, Olio nell'Africa Settentrionale: Scavo e ricognizione nei dintorni di Dougga (Alto Tell Tunisino). Labirinti 50. Trento: Università degli studi di Trento. Dipartimento di scienze filologiche e storiche. Bibtex
de Vos, M., R. Attoui and A. Battisti (2013). Rus Africum. Tome II: le paysage rural antique autour de Dougga: l'aqueduc Äin Hammam-Thugga, cartographie et relevés. Bibliotheca Archaeologica, 34. Bari: Edipuglia. Bibtex

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